« L’humilité. C’est le mot qu’on retient en quittant le théâtre, avec l’image de ce comédien ressuscitant puissamment Oscar dans une mise en scène d’une sobriété appropriée. »
Pierre Assouline (8 juillet 2010)
Commentaire audio de Fabienne Pascaud
« Un long chemin de croix quasi christique, qu'incarne superbement Jean-Paul Audrain au Lucernaire. Le spectateur, chahuté par la belle simplicité de la représentation, en aura tiré le plus sublime profit."
Fabienne Pascaud (25 août 2010)
« Du beau théâtre, d'une rigueur et d'une force qui montrent bien que sans déploiement spectaculaire on peut toucher au coeur même d'un poème dramatique et offrir au public un théâtre rare et intense. »
Armelle Héliot (22 août 2010)
" Ce texte unique, affiné, épuré, dépouillé, mis en scène avec une retenue qui tremble de la révolte à la pureté par Grégoire Couette-Jourdain, flirte avec la perfection. »
Bernard Thomas (8 septembre 2010)
« Cette déchirante lettre ouverte est archi célèbre. Mais pas Jean-Paul Audrain, son interprète, et l’on s’en étonne. Il faut croire que son génie transcendant attendait ce texte pour éclater. »
Jacques Nerson (Sem du 11 au 17 septembre 2010)
« Jean-Paul Audrain est le subtil interprète de ce solo sobre et poignant. C'est très beau. »
Nedjma Van Egmond (8 juillet 2010)
« Jean-Paul Audrain est magnifique dans ce spectacle. Il s’empare du texte d’Oscar Wilde et nous le restitue avec une force et une authenticité peu communes. C’est impressionnant. Rarement, le récit bouleversant de l’auteur, écrit lors de son fameux emprisonnement pour homosexualité, aura été si remuant. Un verbe, un acteur suffisent à notre bonheur. La bêtise du monde peut bien s’étaler, par le théâtre, l’humanité prend le dessus. Et c’est réjouissant. »
Jean-Luc Jeener (8 août 2010)
" Je devais à tout prix garder l'Amour dans mon coeur", écrit Oscar Wilde dans la longue lettre à son jeune amant Alfred Douglas, homme immature et égocentrique qui l'a conduit à la banqueroute et à la prison. Cette lettre est un bilan, mais surtout une plongée dans l'enfer, l'amertume et la rancoeur. Jusqu'à la renaissance de l'amour et de la paix. Comme un chemin intérieur vers la lumière et le pardon. La mise en scène de Grégoire Couette est dépouillée. L'acteur Jean-Paul Audrain, dans un costume de forçat, enveloppé dans une couverture rouge, avec comme seule fantaisie un mouchoir rouge, a de la simplicité et de la générosité. Il atteint parfois une vérité profonde, d'autres fois il paraît plus anecdotique. Mais c'est de toute manière l'occasion de découvrir un très beau texte de haute valeur spirituelle. "
Sylviane Bernard-Gresh (N° 3158 du 24 au 30 juillet 2010)
« C’est le spectacle à ne pas manquer. Jean- Paul Audrain, comédien puissant et habité vit plus qu’il ne joue Oscar Wilde. On sort nourri. »
Jean-Luc Jeener (du 1er au 7 septembre 2010)
" Emprisonné, le sulfureux Oscar Wilde dresse le bilan de sa vie dans De Profundis. Un message d'espoir, dit avec passion par Jean-Paul Audrain. "
Olivier Bousquet (N° 1718 du 28 juillet au 4 août 2010)
« Ce chef d’œuvre, réussit l’exploit d’arracher les larmes sans la moindre indignité, de vriller les tripes sans accabler. »
Myriem Hajoui (N°492 du 27 septembre au 3 octobre 2010)
« C’est surtout grâce à la prestation tout en nuances et en silence de Jean-Paul Audrain que ce monologue nous reste dans la tête. »
Oihana Gabriel (31 août 2010)
« Le comédien joue avec franchise et simplicité ce morceau délicat. »
Hélène Chevrier (N° 29 septembre 2010)
" C’est juste, élégant, et l’interprète donne au personnage et à ce qu’il exprime la force de la vérité d’un cœur, d’une conscience. »
Armelle Héliot (8 septembre 2010)
« La fine mise en scène de Grégoire Couette-Jourdain vide l’espace au maximum, dégage la plainte profonde dans le jeu déchiré de l’interprète. Tout à fait bouleversant ».
Gilles Costaz (5 août 2010)
« Le comédien Jean-Paul Audrain incarne ce texte avec une précision irréprochable, dans un véritable corps à corps avec chaque mouvement de la pensée.»
Judith Sibony (09 août 2010)
" Sur scène, le silence cohabite avec le mot. Tout deux s’unissent tout au long du spectacle comme si l’un était la prolongation de l’autre. "
Safidine Alouache (juillet 2010)
« Captif à chaque mot, le spectateur suit alors la progression rédemptrice de ce témoignage et s’imprègne de sa profondeur. La sobriété de la mise en scène laisse à l’acteur tout l’espace »
Amaury Jacquet (25 juillet 2010)
« de discrets effets de mise en scène ponctuent la déclamation (…) tandis que la diction précise de Jean-Paul Audrain fait revivre avec densité les mots de Wilde. »
Augustin Fontanier (29 juillet 2010)
" La haine et l’amour, la douleur et l’âme, sont des mots qui prennent de la grandeur et du sens dans la bouche de ce Wilde, inconnu. " (2 août 2010)