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Site d'information du Théâtre de l'Ours, création contemporaine de théâtre, avec en particulier le travail sur les dernières années d'Oscar Wilde

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À propos de l'auteur

La ballade de la geôle de Reading

La ballade de la geôle de Reading, Oscar Wilde

 

Un an après la création de ce spectacle, après trois mois de représentations à Paris au Théâtre du Lucernaire, une magnifique présentation à l'église américaine de Paris, nous avons le plaisir de vous présenter, à Saint Amand, la Ballade de la Geôle de Reading dans toute sa richesse poétique et esthétique puisqu'elle reviendra dans son lieu de création, avec toute la magie de la Cité de l'Or.

Nous vous attendons donc nombreux pour la découvrir ou la redécouvrir dans toutes ses dimensions.

 

VENDREDI 17 JANVIER 2014 à 21H 

Cité de l'Or, 18200 Saint Amand Montrond

Invit Ballade com Générale copie

 

Ce poème réquisitoire contre la peine de mort et les horreurs de la vie carcérale nous parle de la paix possible après les plus grandes tourmentes, et aborde les grands mystères de la vie : l'amour, la mort et la rédemption, sous les accents de Brahms, Borodine et Rachmaninov.

 

La Ballade de la geôle de Reading

OscarWilde

 

Traduction : Henry D. Davray

Adaptation : Jean-Paul Audrain 

© Mercure de France 

  Oscar Wilde: Jean-Paul Audrain

La Sphinge /piano : Monica Molinaro

Mise en scène : Grégoire Couette-Jourdain

Musique : Satie, Brahms, Borodine, Rachmaninov,

Grieg, Chopin, Granados, Liszt, Fauré.

Scénographie : Michel Pellerin

Lumières : Vincent Lemoine

Costumes : La Carro

 

 

La Ballade de la Geôle de Reading, est un long poème dans lequel sont décrits les derniers jours et l'exécution d'un prisonnier de Reading.

Un horse-guard a assassiné la femme qu'il aimait et a été condamné à la pendaison. Cette exécution laissa une profonde empreinte sur les prisonniers de Reading et sur Wilde en particulier.

La Ballade est le témoignage poétique de l'humanité, de la compassion, et de la solidarité des détenus face à l'inhumanité, la violence et la cruauté du système carcéral.

Ce poème est non seulement un réquisitoire implacable contre la peine de mort, mais c’est aussi, un acte d'amour et de compassion envers l'humanité souffrante.

Wilde voulait en faire la clef de voûte de son œuvre et espérait être reconnu de nouveau comme un artiste de premier plan grâce à la Ballade de la Geôle de Reading.

Pour la première fois, il abordait dans son art, un sujet grave qui le touchait personnellement sans le farder par un masque de paillettes et de légèreté. Ce fut sa dernière œuvre ; c'est d'ailleurs la seule qu'il ait pu produire après sa libération.

Malheureusement, le nom de Wilde était encore entaché d'un tel opprobre, qu'aucun éditeur ne prit le risque de la publier. Finalement, l’œuvre fut éditée sous le pseudonyme C.3.3., le matricule de Wilde à Reading, et ne rencontra qu'un maigre succès critique à sa parution.

 

 

Le Spectacle


La Sphinge, Ada Leverson, l’amie fidèle d’Oscar Wilde, celle qui ne l’a jamais abandonné dans les épreuves, attend le retour de Wilde d'une de ses longues promenades solitaires sur la plage de Berneval.

Soucieuse, elle comble l’attente avec Brahms, ou Satie.

 

Le rouge.

Le rouge du coucher de soleil.

Le rouge des roses.

Le rouge du sang.

Le rouge de la tunique écarlate du condamné.

 

Wilde, absent, hanté, devant la nostalgie de Satie, devant l'arrivée du crépuscule, devant un bouquet de roses fraîchement coupées va libérer la parole enfouie depuis la vie carcérale.  

Comme au sortir d'un cauchemar, Wilde va se libérer et relater un des épisodes les plus traumatisants de sa vie carcérale : l'exécution d'un prisonnier à Reading.

La « Sphinge », toujours compatissante, sensible et intelligente, va recueillir ce témoignage, l'encourager, lui permettre de s'élever au rang d’œuvre d'art, et, afin de ne pas casser ce verbe tout juste naissant, lui répondra avec une infinie délicatesse, grâce au piano.

Le poème devient ainsi une confession et un réquisitoire intime livré à Ada Leverson.

Borodine, Granados et Grieg répondent aux sombres accents de la complainte et Brahms, Chopin ou Rachmaninov soutiennent les envolées lyriques tandis qu'Haëndel, Liszt, ou Satie tels des consolateurs
accompagnent l'Humanité de Wilde.

Un spectacle nimbé des lumières impressionnistes, poignant et raffiné, tout en sobriété, où la musique entre en résonance avec le récit et les émotions de Wilde qui se reconstruit grâce à une nouvelle esthétique ; Wilde  qui nous parle de la paix possible après les plus grandes tourmentes et aborde les grands mystères de la vie : l'amour, la mort et la rédemption.

 

 

Note d'intention


Quand on est venu me proposer de monter la Ballade de la Geôle de Reading, j'ai failli refuser pour deux raisons :

La première, était que je ne voulais pas donner l'image d'étirer à l'infini « un filon porteur » : après avoir travaillé et représenté plus de 180 fois le de Profundis la lettre que Wilde écrivit en prison, il me paraissait inutile de monter la Ballade de la Geôle de Reading.

La seconde était que la Ballade de la Geôle de Reading reprenait tous les thèmes déjà abordés dans le De Profundis. Or, nous avions exploré, travaillé, questionné cette œuvre au point de  risquer de ne plus pouvoir proposer quelque chose de neuf : nous connaissions le personnage, ses angoisses, les ressorts émotionnels, etc.

Et pourtant !

Wilde lui-même, un an après sa libération, plaçait dans ce texte ses espoirs d’apparaître de nouveau comme le grand artiste qu'il était ; et surtout en homme profondément transformé par la prison.

La nature de cette dernière œuvre est profondément paradoxale car Wilde relate des faits terribles, triviaux (une exécution), mais sublime le sujet par sa vision d'artiste et son écriture.

La Ballade de la Geôle de Reading devient donc l'aboutissement logique de l'homme et de son art ; et peut être montée dans la continuité du De Profundis, mais dans une esthétique différente plus proche des préraphaélites, si chers à Oscar Wilde.

Les procédés scéniques sont réduits au minimum : un piano, un bouquet, un oratoire... Mais au-delà de l'esthétisme, on doit retrouver la simplicité des grands maîtres de la Renaissance d'avant le maniérisme et Raphaël, trouver la simplicité du « dit », au-delà de l'écriture poétique, sans pour autant tomber dans la trivialité ou le quotidien.

Il ne s'agit pas d'un classique monologue entrecoupé de piano, mais d'un véritable dialogue entre Wilde et la musique, un jeu de chants et de contrepoints, de mots et de notes qui vont accompagner la dernière ballade d'un condamné.                                                                               

G. COUETTE-JOURDAIN

 

 

La musique


Pour donner plus de corps à la Ballade de la Geôle de Reading, nous avons choisi des pièces courtes que l'on puisse jouer (pour la plupart) intégralement, et tenté de retranscrire les influences musicales européennes contemporaines de Wilde ou proches de son esthétique. Car loin d'être une illustration, la musique est la seconde colonne vertébrale du spectacle : elle entre en résonance avec le récit et surtout les états émotionnels de Wilde.

Nous retrouvons la 1ère Gymnopédie, composée par Satie juste 10 ans auparavant, Enrique  Granados,  le Mal du Pays de Grieg (édité en 1893),  le Prélude n° 2 en ut # mineur que le jeune Rachmaninov venait de composer à 19 ans, Au Couvent de Borodine, le Requiem  de Gabriel Fauré etc. ; tous ces thèmes composés moins de 10 ans avant la Ballade, viennent nourrir la force du poème.

Bien sûr, nous avons ponctué le spectacle d'auteurs plus anciens, afin qu'ils apportent des notes plus douces, plus consolatrices, plus humaines et des œuvres plus apaisées ou émouvantes, comme Frédéric  Chopin, et son Prélude, op 28 n° 22 en sol mineur, ou encore la Consolation  n° 3, de  Franz  Liszt.         

Mais surtout, nous avons architecturé le spectacle autour d'une œuvre de Brahms : l'INTERMEZZO op 118, N°6. Brahms, décédé quelques jours avant la libération de Wilde,  va servir de leitmotiv, de partenaire, de fil conducteur dans cette écriture en boucles propre à l'écriture poétique.

Il s'agit d'une méditation sur la mort, basée sur un motif de 3 notes, sorte d'improvisation lasse sur le Dies Irae grégorien. Le passage central plus animé est une chevauchée héroïque brève, au côté apocalyptique. En un mot une construction si proche de la Ballade de la geôle de Reading, que l'on croit vivre la transcription musicale de la poésie de Wilde.

 

 

Les extraits de la Ballade de la geôle de Reading

 

Captation Vidéo : Merrill Aldighieri et Lucas Balbo.           

Théâtre du Lucernaire, Paris. Fevrier 2013

 

 

 

Le dossier de presse de la Ballade de la geôle de Reading

Télécharger le dossier de presse de la Ballade

 

  Couv Dossiers de presse WEB

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Revue de presse

 

Critiques 2013

 

 
Pariscope   « Aussi raffiné qu’efficace. La salle attentive semble charmée. »
   Dimitri Denorme.  (13 mars 2013)  
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Bandeau NR web   « Jean-Paul Audrain en osmose avec son personnage. Bouleversant. »
   Emmanuel Bédu.  (12 mars 2013)
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Logo Le Bonbon   « La pièce sonne tant par la sobriété de la mise en scène que par la force     du texte ; Résolument actuelle. »
    Sophie Rosemond. (mars 2013)
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Logo Chirurgien dentiste WEB « Cette catharsis musicale sublime le texte en nous laissant le plaisir de savourer sa profondeur. »
   Margaux Grégoir.  (21 mars 2013)
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Bandeau blog marianne Court WEB « Il (Jean-PaulbAudrain) porte le personnage à bout de bras, de talent et de    cœur. » 
   Jack Dion. (31 janvier 2013)                                                                                                                                          Lire la critique 


 

Bandeau Théâtrecom WEB  « Jean-Paul Audrain, totalement habité par le rôle installe progressivement un     dialogue poignant avec les notes du piano. Sublime ! » 
  Audey Jean. (18 février 2013) 
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Logo La revue du spectacle    « Un jeu simple, direct où les émotions, le vécu et la revendication politique cohabitent. »
    Safidine Alouache. (18 Mars 2013)
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Journaldebordduneaccro

                                 " Ce très beau duo entre le verbe et la musique nous emporte, et nous mettons                                  plusieurs minutes avant de pouvoir quitter la salle."
                                 Edith Rappoport.  (6 mars 2013)
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TV

  Logo Culturz                 TV Tours, Culturz, Magazine conçu par Xavier Selva, Théâtres : Un ours à Paris                                                  Réalisation Just Philippot, émission du 2 juin 2013  

 

 

 

De Profundis

De Profundis, Oscar Wilde
 

Info Web 2011 copie

 

Le De Profundis est une longue lettre que Wilde écrivit lors de son incarcération. Il y relate les circonstances qui ont précédé sa chute, ses conditions de détention, et les espoirs qu’il nourrit pour sa libération. C’est le cri d’amour et de tolérance qu’il lance dans le silence pour rester un homme.

De Profundis
Oscar Wilde

Adaptation/ Mise en scène Grégoire Couette-Jourdain

Comédien : Jean-Paul Audrain

Lumières Vincent Lemoine

Musiques : Alain Jamot



Les Faits

En 1891, Oscar Wilde aide un étudiant d’Oxford, (Bosie), le fils du marquis de Queensberry. Deux ans plus tard, il entame une relation avec lui. Le père, membre de la chambre des Lords, désireux de voir son nom réapparaître dans les journaux se pose en défenseur de la pureté et de la moralité, et cherche à provoquer un scandale public en harcelant Wilde. Il va même jusqu’à tenter d’interrompre une représentation de « L’importance d’être Constant » afin de ruiner l’auteur.

C’en est trop pour Wilde. Il riposte et attaque en justice le marquis de Queensberry pour diffamation... Et perd le procès. La loi anglaise, à cette époque, ne badinant pas avec l’homosexualité, le condamne à deux ans de travaux forcés. Durant cette période, il est déclaré publiquement en faillite, sa mère meurt, sa femme divorce, ses enfants lui sont retirés par décision de justice... Il a tout perdu, même son nom, puisqu’il est le prisonnier C 33.

Ce qui permettra à Wilde de survivre à cette épreuve, c’est le sentiment d’humanité qu’il découvre en prison et une longue lettre qu’il écrit à Bosie : le De Profundis, un cri d’amour et de tolérance qu’il lance dans le silence pour rester un homme.


Le Spectacle

Au début était un prisonnier assis sur un tabouret au centre d’un carré de poussières...

C’est un homme qui à tout perdu, iI se définit lui même comme « bouffon de la douleur, un clown au cœur brisé », quelque chose de fragile et émouvant. Alors, pour échapper à la folie, à l’isolement et au silence, Wilde écrit cette longue lettre adressée à « Bosie » qui ne lui a pourtant donné aucune nouvelle pendant deux ans.

Dans un terrible bilan sur sa vie, il relate les circonstances qui ont précédé et suivi sa chute, l’acharnement d’une société moralisante quand elle décide de faire un exemple, ses conditions de détention, les événements qui marquent sa vie d’homme, et les espoirs qu’il nourrit pour sa libération.

Dans ce spectacle sur l’amour, la réparation, la capacité d’aimer au-delà de la Souffrance et de la Trahison, Wilde nous transmet un message d’espoir et de tendresse. Il nous parle d'humanité de compassion, opposées à la morale ou au succès matériel.

C’est la lutte farouche d’un homme qui veut maintenir à tout prix l’amour dans son cœur et qui découvre que le bien le plus précieux d’un homme est son Humilité.


La Mise en Scène


J’ai découvert le De Profundis dans une période particulièrement compliquée de ma vie et ce texte est entré en forte résonance avec mon histoire. Tous, nous avons vécu une trahison, ou une rupture. Quand on a vraiment tout perdu, comment alors peut-on se reconstruire, ne pas rester dans la colère et garder une ouverture à l’autre ...

Le De Profundis apporte des réponses et c’est, je crois, l’un des plus beaux textes, du XIX et du XXème siècle. Il a pour moi la grandeur et la force de Shakespeare, ou de La Première épître aux Corinthiens, de St Paul. C’est à la fois une lettre d’amour, de tolérance, et un questionnement sur les moyens de retrouver sa grandeur, sa dignité, et sur la nature de l’homme au delà de toutes ses souffrances.

Afin de ne pas enfermer le message intemporel de ce texte, j’ai refusé tout parti pris réaliste pour choisir la sobriété, la métonymie, l’évocation, via un espace allégorique et fragile symbolisant à la fois la cellule de Wilde et son univers intérieur.

La mise en espace devient une épure et décline un univers poétique : un mouchoir devient une fleur dans le désert, la couverture du prisonnier devient la cape du « Roi De L’art, » un carré de poussière, les murs d’une cellule ou les vestiges d’une vie ruinée. Et la mise en scène s’enrichit de références iconographiques au Christ en majesté, à Saint Sébastien et aux autoportraits d’Egon Schiele, qui se déclineront tout au long du spectacle, comme un contrepoint visuel des leitmotivs textuels.

Le jeu est intérieur, pudique contenu, naturellement porté par le souffle. C’est le retour sur lui-même d’un homme qui n’a plus de contact avec le monde extérieur, excepté quelques sons étouffés par les murs de la prison et le souvenir des mélodies irlandaises de son enfance.

En synthèse, la mise en scène est construite comme l’écriture de Wilde, en jeux de boucles et de miroirs, afin de laisser au personnage tout l’espace pour évoquer les infinies modulations de la souffrance, de l’amour, et toutes les subtilités de la pensée du grand homme.

G. COUETTE-JOURDAIN

 

Les extraits de De Profundis

 

 

Le dossier de presse de De Profundis 

 Télécharger le Press Book du De Profundis  cliquez et attendez 3mn environ en fonction de la connexion (5 Mo)

  

Carte Com Visuel compressé copie

  

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Radios

 Logo France Info copie FRANCE INFO, Sortir, Ecouter, Voir, chronique du 31 août 2010, par Jean-Baptiste URBAIN

 Logo France Bleu Berry  FRANCE BLEU BERRY, émission du 16 Novembre 2009 animée par Patricia DARRE

 Logo-radio courtoisie Radio Courtoisie, émission du 24 juillet 2010 animée par Salsa Bertin

 Logo%20Aligre%20FM Aligre FM,chronique sur l’émission Les Sincères le 20 avril 2009 par Manuel Piolat Soleymat

 

Critiques 2010

Revue de presse

 

  

 Logo Le Monde

« L’humilité. C’est le mot qu’on retient en quittant le théâtre, avec l’image de ce comédien ressuscitant puissamment Oscar dans une mise en scène d’une sobriété appropriée. »

Pierre Assouline   (8 juillet 2010)

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Logo Télérama

Commentaire audio de Fabienne Pascaud

« Un long chemin de croix quasi christique, qu'incarne superbement Jean-Paul Audrain au Lucernaire. Le spectateur, chahuté par la belle simplicité de la représentation, en aura tiré le plus sublime profit."

Fabienne Pascaud  (25 août 2010)

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Logo Figaro fr

 

« Du beau théâtre, d'une rigueur et d'une force qui montrent bien que sans déploiement spectaculaire on peut toucher au coeur même d'un poème dramatique et offrir au public un théâtre rare et intense. » 

 

Armelle Héliot  (22 août 2010)

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Logo Canard Enchaîné

" Ce texte unique, affiné, épuré, dépouillé, mis en scène avec une retenue qui tremble de la révolte à la pureté par Grégoire Couette­-Jourdain, flirte avec la perfec­tion. »

 Bernard Thomas (8 septembre 2010)

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Logo nouvel obs + coeurs

 

 

 

 

« Cette déchirante lettre ouverte est archi célèbre. Mais pas Jean-Paul Audrain, son interprète, et l’on s’en étonne. Il faut croire que son génie transcendant attendait ce texte pour éclater. »

Jacques Nerson  (Sem du 11 au 17 septembre 2010)

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Logo Le Point

« Jean-Paul Audrain est le subtil interprète de ce solo sobre et poignant. C'est très beau. »  

  Nedjma Van Egmond  (8 juillet 2010)

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Fig Mag + Etoiles

« Jean-Paul Audrain est magnifique dans ce spectacle. Il s’empare du texte d’Oscar Wilde et nous le restitue avec une force et une authenticité peu communes. C’est impressionnant. Rarement, le récit bouleversant de l’auteur, écrit lors de son fameux emprisonnement pour homosexualité, aura été si remuant. Un verbe, un acteur suffisent à notre bonheur. La bêtise du monde peut bien s’étaler, par le théâtre, l’humanité prend le dessus. Et c’est réjouissant. » 

Jean-Luc Jeener (8 août 2010) 

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Télérama Sortir + TT

 

" Je devais à tout prix garder l'Amour dans mon coeur", écrit Oscar Wilde dans la longue lettre à son jeune amant Alfred Douglas, homme immature et égocentrique qui l'a conduit à la banqueroute et à la prison. Cette lettre est un bilan, mais surtout une plongée dans l'enfer, l'amertume et la rancoeur. Jusqu'à la renaissance de l'amour et de la paix. Comme un chemin intérieur vers la lumière et le pardon. La mise en scène de Grégoire Couette est dépouillée. L'acteur Jean-Paul Audrain, dans un costume de forçat, enveloppé dans une couverture rouge, avec comme seule fantaisie un mouchoir rouge, a de la simplicité et de la générosité. Il atteint parfois une vérité profonde, d'autres fois il paraît plus anecdotique. Mais c'est de toute manière l'occasion de découvrir un très beau texte de haute valeur spirituelle. "

Sylviane Bernard-Gresh  (N° 3158 du 24 au 30 juillet 2010)

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Figaroscope

« C’est le spectacle à ne pas manquer. Jean- Paul Audrain, comédien puissant et habité vit plus qu’il ne joue Oscar Wilde. On sort nourri. »

Jean-Luc Jeener  (du 1er au 7 septembre 2010)

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Logo VSD

 

" Emprisonné, le sulfureux Oscar Wilde dresse le bilan de sa vie dans De Profundis. Un messa­ge d'espoir, dit avec passion par Jean-Paul Audrain. "

Olivier Bousquet  (N° 1718 du 28 juillet au 4 août 2010)

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Logo A nous Paris copie

« Ce chef d’œuvre, réussit l’exploit d’arracher les larmes sans la moindre indignité, de vriller les tripes sans accabler. »

Myriem Hajoui  (N°492 du 27 septembre au 3 octobre 2010)

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Logo 20mn

  

  

  

« C’est surtout grâce à la prestation tout en nuances et en silence de Jean-Paul Audrain que ce monologue nous reste dans la tête. »

Oihana Gabriel  (31 août 2010)

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Logo theatral Mag

« Le comédien joue avec franchise et simplicité ce morceau délicat. »

Hélène Chevrier  (N° 29 septembre 2010)

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Logo Quotidien du médecin 

" C’est juste, élégant, et l’interprète donne au personnage et à ce qu’il exprime la force de la vérité d’un cœur, d’une conscience. »

Armelle Héliot  (8 septembre 2010)

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Logo_webthea 

« La fine mise en scène de Grégoire Couette-Jourdain vide l’espace au maximum, dégage la plainte profonde dans le jeu déchiré de l’interprète. Tout à fait bouleversant ».

Gilles Costaz (5 août 2010)

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Logo Le Monde

« Le comédien Jean-Paul Audrain incarne ce texte avec une précision irréprochable, dans un véritable corps à corps avec chaque mouvement de la pensée.»

Judith Sibony  (09 août 2010)

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Logo Notre Scène

" Sur scène, le silence cohabite avec le mot. Tout deux s’unissent tout au long du spectacle comme si l’un était la prolongation de l’autre. "

Safidine Alouache  (juillet 2010)

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Logo Publik art

  

  

  

« Captif à chaque mot, le spectateur suit alors la progression rédemptrice de ce témoignage et s’imprègne de sa profondeur. La sobriété de la mise en scène laisse à l’acteur tout l’espace »

Amaury  Jacquet  (25 juillet 2010)

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Logo-lintermede

  

  

« de discrets effets de mise en scène ponctuent la déclamation (…) tandis que la diction précise de Jean-Paul Audrain fait revivre avec densité les mots de Wilde. »

Augustin Fontanier  (29 juillet 2010)

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Logo La Paraphe

" La haine et l’amour, la douleur et l’âme, sont des mots qui prennent de la grandeur et du sens dans la bouche de ce Wilde, inconnu. " (2 août 2010)

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Critiques 2009

 

Logo nouvel obs + coeurs

« Jean-Paul Audrain, inconnu de nous, ressuscite Wilde. Cela tient du miracle. Se peut-il qu’un acteur aussi virtuose et sensible, capable d’insuffler une telle vie à des mots jetés sur le papier voici cent douze ans, nous ait échappé ? ».

Jacques Nerson (Sem du 23 au 29 avril 2009)

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Fig Mag + Etoiles

 

 

 

« Un texte poignant et fort. Jean-Paul Audrain est vraiment étonnant. Du grand art ».

Jean-Luc Jeener  (2 mai 2009)

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Logo Politis

« En Grand acteur, Jean-Paul Audrain mêle la révolte et la résignation, l’amour et détachement, le désespoir et l’espoir. Tout à fait bouleversant ». 

Gilles Costaz  (N°1060 du 9 au 16 juillet 2009)

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Pariscope

« Une mise en scène d’une intense sobriété. On aime les images poétiques que Grégoire Couette-Jourdain a discrètement apportées ».

Dimitri Demorme  (Sem du 22 au 28 avril 2009)

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Figaroscope

« Le texte est magnifique. On est au cœur de l’homme et de sa souffrance »

Jean-Luc Jeener   (Sem du 8 avril au 15 avril 2009)

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Logo La Terrasse

« Un cri d’amour tour à tour retenu et expressif, pudique et énergique »

Manuel Piolat Soleymat  (N° spécial de juillet 2009)

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Logo Vaucluse Matin

 « Seul sur scène, Jean Paul Audrain réalise une performance extraordinaire avec ce texte remarquablement adapté et mis en scène par Grégoire Couette-Jourdain.

Marie-Félicia Alibert  (10 juillet 2009)

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Logo Culture Cie

« Le texte magnifique d’Oscar Wilde est sublimé par Jean-Paul Audrain qui vit chaque mot et en décortique toute la substance dans un jeu d’une précision inouïe ».

Franck Bortelle  (21 avril 2009)

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Logo Froggy's delight copie

« Dans une scénographie épurée aux lumières travaillées qui évite le réalisme naturaliste (…), Jean-Paul Audrain porte magistralement le verbe d’Oscar Wilde ».

Martine Piazzon  (Avril 2009)

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Logo Rue du Théâtre

« La prestation très incarnée que nous livre Jean-Paul Audrain (…) nous renvoie très justement à l'essence même des mots et leur élévation. C'est là toute la magie et la force de ce spectacle ».

Amaury Jacquet  (19 juillet 2009)

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Logo les 3 coups

« Cette histoire d’homme brisé, qui veut que l’amour domine malgré tout en lui, nous offre une belle leçon d’espérance. Et le Théâtre de l’Ours un moment lumineux de théâtre ». 

Olivier Pradel  (23 juillet 2009)

Lire la critique

 

 

Logo La Provence Web

« Jean-Paul Audrain donne à Wilde une réalité, une épaisseur, une humanité et une dignité qui sont un bel hommage à l’auteur ».

Alain Pécoult  (21 juillet 2009)

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Logo Avinews.com

« Le jeu est juste et beau, le texte magnifique et la mise en scène nous plonge dans une intimité fragile mais subtile. »

Colin   (23 juillet 2009)

Lire la critique

 

Biographie d'Oscar Wilde

Biographie d'Oscar Wilde


WildeOscar Wilde est né en Irlande et devint très jeune une référence dans la littérature britannique. Tout lui sourit ; ses pièces sont des succès, ses essais et nouvelles bien accueillis et l’argent afflue.

 

En 1891, il aide un jeune étudiant d’Oxford qui se « trouvait dans une fâcheuse position d’un caractère tout particulier ». Deux ans plus tard, il entame une relation avec lui, Lord Alfred Douglas (Bosie), fils du Marquis De Queensberry.

Le père, membre de la chambre des Lords, ne voit pas cette relation d’un très bon œil ; et surtout, il a besoin de voir son nom réapparaître dans les journaux avec un rôle entièrement nouveau : celui du père affectueux défenseur de la pureté et de la moralité, protégeant son fils des assauts de l’artiste pervers et dépravé. Il cherche à provoquer un scandale public en harcelant Wilde. Il va même jusqu’à tenter d’interrompre une représentation afin de ruiner son auteur.

C’en est trop pour Wilde. Il riposte et attaque en justice le Marquis de Queensberry pour diffamation...

Et Wilde perd le procès.

La loi anglaise, à cette époque, ne badinant pas avec l’homosexualité, il est condamné à deux ans de travaux forcés.

Durant ces deux années d’emprisonnement, il est déclaré publiquement en faillite, sa mère meurt, sa femme divorce, ses enfants lui sont retirés par décision de justice... Il a tout perdu, même son nom, puisqu’il est le prisonnier C 33. La seule chose qui l’empêche de se suicider, c’est le sentiment d’humanité qu’il découvre en prison et une longue lettre qu’il écrit à Bosie : Le De Profundis.

Le 18 mai 1897, il est libéré. Il se réfugie en France sous le nom de Sébastien Melmoth, en référence à Saint Sébastien et aux flèches qui étaient cousues sur le coutil des forçats de Reading.

En 1898, il écrit la Ballade de la Geôle de Reading, long poème retraçant l’exécution d’un condamné et les conditions de détention à Reading. Faute de trouver un éditeur, elle ne rencontrera qu'un maigre succès critique à sa parution.

Il meurt en 1900 à Paris, dans la solitude et la misère la plus complète.

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